Ces petits travaux qui valent de grands investissements
La Canourgue connaît depuis plusieurs décennies de grands projets qui lui ont permis, pour certains, de se doter d’équipements. Ces projets ont représenté une dépense importante pour la commune. Pour contre-balancer ceux-ci, le choix a été fait de réduire les frais globaux de fonctionnement ; c’est-à-dire d’allouer très peu d’argent pour les besoins du quotidien des canourguais. Or, non seulement le fruit de ces investissements nécessite un entretien régulier, mais en plus la vie des canourguais est aussi faite de petits besoins quotidiens. Est-ce que ces grands projets n’ont pas eu un impact négatif sur l’entretien de notre commune ?
Que ce soit le pont de Booz qui permet de traverser le Lot pour rejoindre le Centre Pierre Blanc ou les murs de soutènement de la route de Montcayroux, juste au dessus du cimetière de La Canourgue, le besoin est visible. Exit tous travaux pharaoniques qui nécessiteraient de recourir à des emprunts ou plans spéciaux d’équipement, ce qui est attendu est tout simplement une volonté municipale de dégager du temps à nos employés communaux pour réaliser ces travaux.
La route qui relie l’ancienne nationale au village de Montjézieu n’est certes pas l’avenue du Lot. Il n’en demeure pas moins qu’il s’agit d’un des principaux axes pour qui veut se rendre dans cette partie de notre commune. Le quidam pourra alors admirer, outre la magnifique vue sur les méandres du Lot, les ronces de l’année dernière qui enjambent la glissière de sécurité pour recouvrir délicatement celles des années précédentes. Avec le beau temps de ces derniers jours, de nouvelles pousses devraient bientôt s’y ajouter. Et que dire de cet arbre qui s’est rompu voilà de ça de longs mois ? Certes dans l’urgence un minimum a été fait pour la sécurité mais peut-être faudrait-il finir ce travail inachevé.
L’entretien fait également défaut au parc pour enfants situé à deux pas du collège. Il y a certes des incivilités mais l’état actuel est aussi le fruit d’un manque de moyens alloués au nettoyage des parcs ou à l’entretien du matériel. Au moment où nous avons pris la photo, la pelouse comprenait une pomme à demi grignotée, des papiers de bonbons et un bouchon de médicament. Quant au portillon, soit il est bloqué empêchant d’accéder au parc, soit il ne se ferme plus représentant alors un risque pour la sécurité de nos enfants.
Ce ne sont que des exemples parmi d’autres. Peut-être faut-il également s’intéresser au gymnase qui va connaître un nouvel investissement de notre communauté de communes. Durant des décennies il n’a vu que peu de travaux. Le seul coup de peinture doit être celui fait en urgence juste avant la venue de M. Sarkozy.